Ce groupuscule interpellé après avoir échangé des messages évoquant une action violente à l’encontre d’Emmanuel Macron comparaît devant la justice depuis le mardi 17 janvier. A l’audience, se présentent des individus oscillant entre potentiels terroristes de l’ultradroite et contestataires désordonnés. Le tribunal s’interroge. Récit.
On connaît le fossé universel entre les paroles et les actes. Depuis une semaine, on mesure piteusement le précipice formé entre les paroles et les écrits d’un « Barjols ». Ce jeudi 19 janvier, au tribunal correctionnel de Paris, sont projetés sur écran géant les mots rédigés à l’automne 2018 par Jean-Pierre Bouyer.
« Il faut voir [les messages] avec un sens. C’était d’arrêter les choses. Je voulais que les gens se réveillent. Qu’on arrête de vivre dans des conditions pareilles […] Si je voulais me battre, c’était pour donner un meilleur avenir à mes enfants. »« Je suivais Nicolas Dupont-Aignan, j’aimais bien »
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