Les compteurs de vélo et les magasins spécialisés enregistrent des hausses. Face à la pénurie de carburant, les Toulousains semblent se tourner vers le vélo.
Laisser la voiture au garage, et adopter le vélo pour aller au travail, c'est la tendance qui semble se dessiner dans la ville rose. Entre la hausse des prix de l'essence et sa raréfaction, il faut alors repenser ses habitudes.
Chez MécaniCycle, réparateur de vélo au sud de Toulouse , les clients semblent préoccuper par cette crise du carburant., confie Laurence DelMarcelle la co-gérante du magasin. Dans certaines enseignes,Pour Franck Gormand, le responsable de Vélo Station Toulouse, les carnets de commandes s'étalent sur les six prochains mois.
"Les ventes ont bondi depuis la rentrée, et ce n'est pas que les bonnes résolutions post vacances, ces histoires de carburant ça a clairement joué"Même discours, dans le quartier François Verdier, chez un vendeur de vélo électrique :Avec un tiers des stations-services françaises touché par cette pénurie, les Toulousains décident de mettre le pied à la pédale.