Dernier né de la compagnie marseillaise Rassegna, cet album qui appelle aux voyages dans le temps et l’espace vient tout juste de sortir. Un opus aventureux où la musique baroque s’amourache du hiphop comme du fado.
Guitariste et fondateur de la compagnie marseillaise Rassegna, Bruno Allary s’est entouré d’une équipe féminine de choc pour « Qui Vive ! ». PHOTO muriel despiau
D’une mélopée organique aux confins de l’électro, s’échappent le son d’une viole de gambe - cet instrument à cordes frottées avec un archet - et un chant baroque profond. Le tout, lié par les scratchs de L. Atipik, championne de France de Deejaying. Comme si la Rome du XVIIsiècle entrait en collision avec le New York des années 1980. Le topo sonore du titre inaugural de l’albumCe sont des endroits qui se parlent peu habituellement.
Opus tranchant par rapport à ce à quoi ce collectif marseillais nous avait auparavant habitué en s’emparant des musiques populaires de la Méditerranée,s’avance cette fois vers des contrées plus mystérieuses. Il s’entoure d’une armada féminine aux accents globe-trotteurs qui voyage dans le temps : Nolwenn Le Guern, bassiste «