Saisis par six étudiants qui s'étaient vus refuser l'accès en Master, le tribunal administratif donne à l'Université de Montpellier sept jours pour les inscrire. C'est l'épilogue d'une mobilisation de plusieurs mois.
Alors que l'année universitaire avait commencé, les six requérants, qui espéraient intégrer un Master de droit ou de sciences, étaient toujours sans affectation. Un cLes profils de certains étudiants ne correspondent pas aux Masters que nous proposons. Et certains dossiers sont faibles. Par exemple, l'un d'eux a mis neuf ans pour obtenir une L3 qui peut se faire en trois ans.
Pourtant, l'une d'entre eux, une jeune Marocaine, était arrivée 3e aux examens finaux. Mais elle ne s'était vue proposer qu'une réinscription en licence dans le même cursus que l'an dernier. Pour les défendre, les six étudiants avaient choisi, l'avocat bordelais qui a déjà gagné de nombreux procès semblables partout en France.