Rafed Ryad Ben Zami est plutôt discret. Il consacre ses journées à la cathédrale de Saint-Joseph et Sainte-Thérèse du quartier de Karada à Bagdad. Tout au long de l’année, il y organise la vie sociale…
Depuis la fin de la guerre contre Daesh, Rafed Ryad ben Zami croit d’autant plus à l’importance de faire vivre « Baba Noël ». Rafed Ryad Ben Zami est plutôt discret. Il consacre ses journées à la cathédrale de Saint-Joseph et Sainte-Thérèse du quartier de Karada à Bagdad.
Mon but, c'est juste de servir les autres, parce que c’est ce qu’on apprend de la Bible. Je ne veux pas devenir prêtre» En 2015, il s’est senti investi d’une mission importante lorsqu’il a accepté de reprendre le rôle du Père Noël.À l’époque, l’organisation de l’État islamique contrôle une grande partie du nord de l’Irak et notamment la province de Ninive, où se trouve Qaraqosh, la plus grande ville chrétienne du pays.
», insiste-t-il pour expliquer les raisons qui le poussent à envisager une longue carrière de Père Noël.S’il semble vivre à l’abri, hors du temps, dans ce complexe chaleureux entourant l’église, Rafed Ryad Ben Zami vit et subit, en réalité comme tout Irakien, les tourments qui secouent son pays.
Depuis la fin de la guerre contre le groupe État islamique, il croit d’autant plus à l’importance de faire vivre « Baba Noël », comme il est appelé en arabe. «Tous mes amis sont différentes religions et tous célèbrent cette journée. Ils trouvent cela très important.