Jair Bolsonaro a accordé quelque 13 milliards d'euros d'aides sociales durant la campagne électorale avant le deuxième tour de dimanche. Lula l'accuse d'acheter la conscience du peuple.
Fausse note sur le salaire minimum
L'ultralibéral ministre de l'Economie Paulo Guedes est toutefois venu brouiller les cartes dans l'offensive sociale du président en défendant son vieux projet de « désindexation » du salaire minimum et des retraites par rapport à l'inflation. En clair, la fin du maintien du pouvoir d'achat pour les moins bien payés et les retraités.
Une véritable bombe que Jair Bolsonaro a vite tenté de désamorcer, en promettant d'augmenter le salaire minimum s'il était réélu. Lula rétorque que le salaire minimum n'a pas été relevé, en termes réels, durant les quatre années de l'administration Bolsonaro. Et qu'il a davantage de crédibilité en matière de défense du pouvoir d'achat.
Jair Bolsonaro s'est désolidarisé de son allié, qu'il a traité de « bandit ».