«L'Allemagne ne bloque pas l'Europe sur les questions énergétiques », assure par ailleurs le numéro 2 du gouvernement allemand (venu des Verts) dans une interview. Robert Habeck reconnaît que la mondialisation a changé et que, face aux initiatives américaines, l'UE doit revoir ses logiciels. Sa ligne européenne apparaît différente de celle d'Olaf Scholtz.
« Il n'y a pas de décisions non politiques lorsqu'il s'agit d'énergie, de commerce ou d'infrastructures », assure le vice-chancelier allemand Robert Habeck. Quelles leçons l'UE doit-elle tirer de la guerre de la Russie contre l'Ukraine ?
Je dirais que nous avons réagi rapidement à la crise actuelle. Considérons les différentes phases : au début, nous avons accepté de soutenir l'Ukraine, de livrer des armes et de sanctionner la Russie. À l'époque, le gaz continuait d'arriver de Russie, jusqu'à ce que cela change au cours de l'été. Ensuite, nous nous sommes concentrés sur l'approvisionnement en énergie et la hausse des prix.
L'Allemagne bloque-t-elle une solution européenne en s'opposant à un mécanisme de plafonnement des prix ?, sur un système de plafonnement souple, dynamique et intelligent qui permet de faire face aux périodes de prix excessifs. Mais je suis sceptique lorsqu'il s'agit d'introduire un plafond de prix fixe sur le marché, car il serait soit trop élevé, soit trop bas.
Nous utilisons des centrales à charbon pour économiser du gaz. Pendant une courte période, les centrales à charbon sont encouragéesafin de remplacer l'électricité des centrales à gaz sur le marché de l'électricité. Nous avons également prolongé l'exploitation des trois derniers réacteurs nucléaires jusqu'en avril.
Tous les acteurs de l'industrie savent que nous réduisons notre dépendance au gaz. Un contrat de 20 ans conclu en 2023 serait toujours acceptable, mais 2045 est une ligne rouge. Bien sûr, d'autres pays pourraient en être là dix ans plus tard. Les entreprises énergétiques peuvent conclure des contrats au-delà de 2045, et vendre ensuite le GNL ailleurs.
Nous aurions dû changer notre politique industrielle même sans le texte américain, car nous sommes soumis à une énorme pression. Nous ne pouvons pas nous permettre des procédures qui prennent 12 ans pour construire une centrale à hydrogène ! S'agissant de: tout d'abord, il est bon que les Etats-Unis déploient tous leurs efforts pour devenir neutres sur le plan climatique et qu'ils investissent dans la transformation verte.
À la fin de l'hiver, dans quatre mois, nous pensons que l'inflation commencera à baisser, en Europe. L'Allemagne se situera autour de 7 % en moyenne en 2023, mais avec la perspective de revenir légèrement au-dessus de 2 % en 2024. Ces derniers mois, cependant, Berlin et Paris n'ont pas semblé alignés sur un certain nombre de questions…n'a pas fait bonne impression. Mais je peux dire que nous avons une relation de travail très forte. La coopération et l'amitié franco-allemande sont essentielles pour l'Europe.
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