Le Wildlife Photographer of the year, plus prestigieux concours de photographie de nature au monde, récompense chaque année des artistes engagés dans la préservation de la biodiversité. Une tribune internationale destinée à éveiller les consciences
Chaque année, de nombreux amoureux de la nature les attendent avec impatience. Les résultats de la 58ont été dévoilés récemment et récompensent une nouvelle fois des images sublimes et des photographes engagés dans la préservation de la biodiversité.
C’est l’un des objectifs prioritaires de ce concours, comme l’explique Jean-Yves Kernel, directeur des Éditions Biotope, qui publient tous les ans un magnifique livre où l’on retrouve tous les clichés primés, accompagnés de textes précis, pédagogiques, et d’éléments de contextualisation : « Par leurs travaux, ces artistes nous dévoilent ce que la nature a de plus beau et de plus intrigant, mais aussi combien elle est fragile face aux...
Premier prix. Au milieu de cette boule vrombissante d’abeilles, une seule femelle que les mâles cherchent à conquérir. Ce cliché vaut à Karine Aigner d’être la photographe de nature de l’année 2022.L’Américaine Karine Aigner remporte le Premier prix, pour une image intitulée « Le big buzz », une boule vrombissante d’abeilles s’agitant sur le sable chaud d’un ranch au Texas.
Autre prix marquant, celui du » photojournalisme de nature », attribué au Sud-Africain Brent Stirton. Sa photo, émouvante, montre une gorille des montagnes qui vit ses derniers instants dans les bras de son soigneur, le garde André Bauma. C’est lui qui avait récupéré l’animal, alors bébé, seule survivante d’un groupe de gorilles dont sept membres venaient d’être exécutés sur l’ordre d’une mafia du charbon.
Ndakasi vit ses derniers instants, victime d’une infection virale inconnue, dans les bras de son soigneur, le garde André Bauma, au Centre Senkwekwe, en République démocratique du Congo .Mention spéciale également à Daniel Núñez pour son prix « Zones humides : voir plus loin ». « L’agonie du lac » fixe en vue aérienne les nappes de cyanobactéries qui recouvrent et attaquent le lac Amatitlàn, au Guatemala.