Plusieurs centaines de personnes se sont réunies dans le centre-ville de Tunis, ce dimanche, pour réclamer la libération d’une vingtaine d’opposants au président Kais Saied
« Liberté pour les détenus ». Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblées dimanche au centre de Tunis pour réclamer la remise en liberté de plus de 20 opposants au président Kais Saied, arrêtés ces dernières semaines dans un coup de filet inédit. « À bas le coup d’État.
Bravant une interdiction de manifester et des injonctions de la police, ils ont franchi des barrières de sécurité après une bousculade, pour se diriger vers l’avenue Habib Bourguiba, l’artère centrale de Tunis. Au plus fort de la manifestation, ils étaient plus d’un millier.
Ahmed Nejib Chebbi, président du Front de salut national, a affirmé vouloir se battre jusqu’au rétablissement des institutions démocratiques.« Les arrestations font partie d’une politique arbitraire. Nous défendons une cause nationale et nous ne nous arrêterons pas tant que la démocratie et les institutions ne seront pas rétablies », a dénoncé devant la foule, dimanche, Ahmed Nejib Chebbi, 78 ans, président du FSN.
« La police protège un président illégitime et putschiste qui a détruit l’État et nous empêche d’exercer notre droit de manifester », a-t-il rappelé. Début février, les autorités ont lancé un coup de filet contre des personnalités dont plusieurs ex-ministres, des hommes d’affaires connus comme Kamel Eltaïef, et le directeur de Radio Mosaïque, la plus écoutée de Tunisie, Noureddine Boutar.
Samedi, l’Union européenne a annoncé la mise en place d’un pont aérien vers Goma. Avec le soutien de la France, il devra venir en aide aux populations victimes des groupes armés à l’est de la République démocratique du Congo
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