L’Assemblée nationale reprend ses travaux ce lundi 3 octobre. Une rentrée parlementaire que chaque parti aborde avec des défis bien différents
L’Assemblée nationale reprend ses travaux ce lundi 3 octobre. Une rentrée parlementaire que chaque parti aborde avec des défis bien différents
Afficher son unité, se présenter en alternative crédible ou tourner la page d’un mois de septembre raté : les forces politiques de l’Assemblée abordentFaute de majorité absolue, les macronistes ont besoin d’avancer unis s’ils veulent éviter les accidents de votes et faire passer des textes. Une réunion rassemblant les trois groupes de la majorité aura lieu mardi matin pour afficher leur cohésion.
Lors des journées parlementaires Renaissance mi-septembre, la Première ministre Élisabeth Borne avait réclamé de « l’ordre » dans la majorité pour que « la polyphonie ne devienne jamais de la cacophonie ».Le gouvernement défendra donc la réforme des retraites et le recul de l’âge légal de départ à 65 ans dans un projet de loi qu’il veut voir adopté « avant la fin de l’hiver ».
Des tiraillements avaient déjà eu lieu fin juillet avec les élus Horizons, parti d’Édouard Philippe, lors de leur soutien à un amendement de l’opposition sur les collectivités.dès l’automne via des amendements au budget de la Sécurité sociale, ainsi que la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet , également défavorable à cette option. Des sorties qui ont agacé plusieurs cadres macronistes.
Leur porte-parole, Laurent Jacobelli, laisse entendre que le groupe va hausser le ton cet automne contre « la casse sociale » ou « les vannes de l’immigration encore plus ouvertes ».Le parti d’extrême droite cherche à trouver l’équilibre entre quête de respectabilité et radicalité anti-immigration, au cœur de son projet.