Régulièrement accusée de pratiques commerciales trompeuses, elle souhaite que l’Etat impose la transparence sur les relations entre les influenceurs et les marques
« Alors que la défiance des Français envers le monde de l’influence ne cesse de croître, les règles peinent à s’adapter », souligne Magali Berdah qui est régulièrement ciblée avec virulence sur les réseaux sociaux, notamment par le rappeur
. Ce dernier a d’ailleurs déposé une plainte pour des pratiques commerciales trompeuses supposément commises par Shauna Events, qui a débouché en septembre sur l’ouverture d’une enquête., elle dénonce donc les arnaques de certains influenceurs tout en défendant ses pratiques. « Soyons clairs : le placement de produits n’est ni un problème ni mauvais en soi », affirme-t-elle.
« Chaque scandale réduit la confiance dans nos métiers et tend à renforcer l’idée dans l’opinion publique que les personnalités cherchent à les tromper », poursuit-elle. « C’est là l’un des grands paradoxes qui entourent le placement de produits : le sujet défraie régulièrement l’actualité. Pour autant, la régulation peine à naître.
Ciblée sur les réseaux sociaux, elle avait déposé une plainte et obtenu l’ouverture en juin d’une enquête au Pôle national de lutte contre la haine en ligne du tribunal judiciaire de Paris. A la suite de cette plainte, 11 hommes et une femme seront jugés en 2023 à Paris pour des soupçons de « cyberharcèlement » envers elle.