CHRONIQUE. 17 buts en 11 matchs de championnat : à seulement 22 ans, le Norvégien bat tous les records en ce début de saison. Doit-on (vraiment) s’extasier ?
de la grande époque. Le Norvégien porte les « Citizens » de Guardiola. Mais faut-il s'en réjouir ? La puissance collective mise en place par l'entraîneur espagnol passe au second plan. Lors du match contre Brighton, la démonstration physique du Norvégien – auteur d'ailleurs d'un coup d'épaule coupable sur le défenseur – a pris le pas sur la passe remarquable d'Ederson.
Sans parler de l'attitude quasi-robotique d'un joueur sans émotion, sans fêlures – on les attend –, sans âme. Pour qui pense le football comme un romantisme, la glorification du buteur est un formidable rappel à l'ordre que cette époque est terminée.Les thuriféraires du Norvégien devraient relire le magnifique ouvrage de Jean-Claude Michéa,.