PARIS - Le gouvernement présente mercredi en conseil des ministres un projet de loi contre l'inflation alimentaire qui obligera les grands groupes agroalimentaires et les enseignes de distribution à boucler leurs négociations tarifaires annuelles d'ici au 15 janvier, au lieu du 1er mars. En légiférant ainsi sur la date butoir, l'exécutif espère une baisse visible des prix alimentaires dès le début d'année, comme l'a expliqué le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire à la fin du mois dernier. Alors que dans la plupart des pays, distributeurs et producteurs ajustent régulièrement leurs prix, la loi française prévoit une fenêtre de trois mois de négociations annuelles, ordinairement du 1er décembre au 1er mars. La hausse moyenne de 10% négociée pour 2023 a cependant maintenu les prix des produits à un niveau élevé dans les supermarchés français alors même que les prix mondiaux des matières premières alimentaires baissaient fortement. Cette inflation qui pèse sur le pouvoir d'achat des ménages s'impose depuis des mois au calendrier du gouvernement, qui a finalement décidé d'en passer par un projet de loi faute d'avoir pu convaincre tous les acteurs de diminuer leurs prix. Selon une source à Bercy, certains groupes n'ont pas attendu la loi pour commencer à négocier depuis que Bruno Le Maire a annoncé fin août que les négociations seraient avancées. Le texte qui sera soumis au Parlement concerne les entreprises réalisant au moins 150 millions d'euros de ventes en France ou 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires consolidé, ce qui inclut 75 grands groupes agroalimentaires fabriquant plus de la moitié des produits achetés par les Français dans les supermarchés. Sur le front parallèle des prix de l'essence, les centres E.Leclerc et Carrefour ont annoncé mardi qu'ils commercialiseraient le carburant à prix coûtant dès la fin de la semaine, à quelques heures d'une réunion à Matignon réunissant raffineurs, distributeurs et fédérations professionnelles dans l'esp
PARIS - Le gouvernement présente mercredi en conseil des ministres un projet de loi contre l'inflation alimentaire qui obligera les grands groupes agroalimentaires et les enseignes de distribution à boucler leurs négociations tarifaires annuelles d'ici au 15 janvier, au lieu du 1er mars.
La hausse moyenne de 10% négociée pour 2023 a cependant maintenu les prix des produits à un niveau élevé dans les supermarchés français alors même que les prix mondiaux des matières premières alimentaires baissaient fortement. Le texte qui sera soumis au Parlement concerne les entreprises réalisant au moins 150 millions d'euros de ventes en France ou 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires consolidé, ce qui inclut 75 grands groupes agroalimentaires fabriquant plus de la moitié des produits achetés par les Français dans les supermarchés.
Alors que dans la plupart des pays, distributeurs et producteurs ajustent régulièrement leurs prix, la loi française prévoit une fenêtre de trois mois de négociations annuelles, ordinairement du 1er décembre au 1er mars.
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France: Les aides de l'UE en danger sans vote de loi des finances publiques, déclare Le MairePARIS - La France pourrait perdre des milliards d'euros de fonds alloués par l'Union européenne si les parlementaires n'approuvent pas la loi de programmation des finances publiques (LPFP), a prévenu lundi le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, devant une commission de l'Assemblée nationale. Le gouvernement, qui entend réduire son déficit d'ici 2027, veut mettre en place un plan de désendettement pluriannuel inscrit dans la loi qui fixerait aux parlementaires un cadre rigide pour les dépenses votées pour les budgets annuels. Alors que le projet de budget pour 2024 doit être présenté mercredi, le gouvernement pousse à nouveau pour qu'une LPFP soit approuvée, après un échec parlementaire l'an dernier. Sans une telle loi, la France pourrait perdre les 10 milliards d'euros d'aides européennes attendues d'ici la fin de l'année ainsi que 8 milliards d'euros prévus l'année prochaine, a prévenu Bruno Le Maire. 'Je veux être clair avec la représentation nationale: sans loi de programmation des finances publiques, il n'y aura pas de décaissement des aides européennes', a-t-il déclaré devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale. 'Nous devrons faire la croix sur 18 milliards d'euros d'aides qui sont nécessaires pour nos finances publiques', a ajouté le ministre. Le président de la commission, Eric Coquerel, issu de la NUPES, a déclaré que les élus de l'opposition ne devaient pas abandonner tant de prérogatives législatives sur les finances publiques. Il n'est pas acquis que la Commission européenne décidera de ne pas accorder des fonds à la France, a-t-il poursuivi. L'élu d'extrême droite Jean-Philippe Tanguy a estimé que la loi de programmation des finances publiques dévoilée par le gouvernement n'était pas complètement crédible, mais qu'il était dans l'intérêt national de s'en doter. Dans le passé, la France a rarement respecté les normes européennes fixant le plafond de la dette publique à 3% du produit intérieur brut (PIB) national. Le pro
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