Pour Laurent Alexandre, si la CGT appelle à la poursuite de la grève dans les raffineries, ce n'est pas pour défendre les salariés de Total, mais parce que l'organisation syndicale est en prise à des conflits internes.
"Il s'agit en réalité d'un sabotage de l'économie." Laurent Alexandre a dénoncé, sur RTL, la poursuite de la grève dans les raffineries du groupe TotalEnergies en dépit de la signature par la direction et les syndicats majoritaires au sein du groupe, à savoir la CFDT et la CFE-CGC, d'un accord.et de 3,5 % pour les cadres, plus une prime d'un mois de salaire, avec un plancher à 3.000 euros et un plafond à 6.000 euros.
"Quand il y a un accord majoritaire, il est nécessaire de le respecter. Mais la CGT a décidé de prendre une position maximaliste", estime le polémiste."Il ne s'agit pas d'une grève pour défendre les salariés dans les raffineries, , c'est une grève politicienne, motivée par des raisons internes à la CGT, emprunte à des conflits. C'est en cela qu'il s'agit en réalité d'un sabotage de l'économie", a-t-il décrié.