Les agissements de Lafarge visaient à assurer la continuité de la production de son usine de ciment syrienne, inaugurée en 2010, un an avant le début de la révolution dans le pays.
Afin de solder les poursuites des autorités américaines, le groupe français a "accepté la responsabilité des actions des dirigeants individuels impliqués", accusé d'avoir apporté, en 2013 et 2014, un soutien au groupe EI mais aussi au Front Al-Nosra.
Dans le cadre de cette information judiciaire ouverte en juin 2017, le groupe désormais filiale d'Holcim est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria , plusieurs millions d'euros à des groupes"terroristes", dont l'organisation EI, ainsi qu'à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité de sa cimenterie syrienne à Jalabiya alors que le pays s'enfonçait dans la...