TÉMOIGNAGE - « Il faut changer l’image de la marche : le plus difficile, c’est de faire les premiers pas » affirme cette marcheuse.
. Pour une fois, avec cette convalescence, j’avais un peu de temps… Alors j’ai essayé : je suis descendue, j’ai mis un pied devant l’autre, et je suis allée faire mes courses. J’ai fait le tour des parcs, j’ai exploré mon quartier. Plus je, plus j’avais envie de marcher : je me sentais revivre, mon corps se redressait, il respirait.
Un week-end, j’avais une envie de grand large avec mon compagnon. Nous sommes allés vers l’est… Toujours plus loin vers l’est… Trois jours après, nous avons atteint Juvisy. Quelle expérience ! Tracer un chemin dans des lieux où l’on ne marche pas : les zones industrielles et portuaires, les abords des aéroports, les voies ferrées et les nationales.
La ville s’adapte à cette nouvelle mobilité, même si on trouve que ça ne va pas assez vite : pistes cyclables, élargissement des trottoirs, signalétique pour les piétons, projets deLa marche est déjà le deuxième mode de déplacement en France, le premier en Île-de-France. Elle progresse sensiblement depuis 10 ans.
Et quand nous serons quelques millions de plus, la ville sera à notre image, aménagée pour nous, plus verte, plus sûre, silencieuse, calme et conviviale.