La nouvelle Première ministre issue du parti post-fasciste Fratelli d'Italia succédera officiellement à Mario Draghi, ce dimanche 23 octobre, à Rome.
L'Union européenne, très circonspecte dans un premier temps face à l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite en Italie, s'est dite prête à « coopérer » avec le gouvernement eurosceptique de Giorgia Meloni. « Félicitations à Giorgia Meloni pour sa nomination comme Première ministre, la première femme à obtenir ce poste », a tweeté la présidente de la Commission européenne.
« Travaillons ensemble pour le bien de l'Italie et de l'UE », a pour sa part écrit le président du Conseil européen Charles Michel. « L'Europe a besoin de l'Italie. Ensemble, nous surmonterons toutes les difficultés », a renchéri la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, dans un tweet écrit en italien.
Ces réactions en chœur des trois principales institutions européennes contrastaient avec le silence des grandes capitales Berlin, Paris et Madrid. Le très conservateur Premier ministre hongrois Viktor Orban, bête noire de Bruxelles, a été l'un des seuls dirigeants européens à féliciter Giorgia Meloni, saluant « un grand jour pour la droite européenne ».
, qui avec son parti post-fasciste Fratelli d'Italia a remporté une victoire historique aux législatives du 25 septembre avec 26 % des voix, reflète son désir de rassurer les partenaires de Rome, inquiets face à l'arrivée au pouvoir en Italie d'un chef de gouvernement d'extrême droite.