Les prix de l'immobilier de luxe devraient baisser de 10 % en 2022 dans la cité asiatique, selon Savills. La récession économique, dans un contexte de restrictions anti-Covid et de hausse des taux d'intérêt, pèse sur un marché déjà affecté, avant la crise sanitaire, par une crise politique.
Hong Kong n'est plus la capitale mondiale de l'immobilier de luxe. Loin de là. Alors qu'en 2018, elle détenaitDésormais, à rebours de nombre de grandes métropoles mondiales, la cité asiatique voit son marché du logement de standing s'enfoncer dans la crise.
« Hong Kong, qui était la porte de la Chine sur l'Occident, est très affecté par la main mise de la République populaire de Chine et par la crise Covid. Beaucoup d'Occidentaux ont quitté les lieux à cette occasion », confirme Charles-Marie Jottras, chez Féau - réseau affilié à Christie's International Real Estate. Tout comme, d'ailleurs, de riches ressortissants.
En outre, la situation économique n'est pas bonne dans l'ex-colonie britannique, subissant les conséquences des restrictions anti-Covid et de la hausse des taux d'intérêt. Le PIB de Hong Kong a reculé au cours des deux derniers trimestres et « il y a de grandes chances » que Hong Kong soit en récession sur l'ensemble de l'année, a récemment reconnu Paul Chan, le ministre des Finances.