Moussa Dadis Camara a bel et bien parlé ce lundi 5 décembre au procès du massacre du stade de Conakry, mais lors d'une comparution express de sept minutes pour dire qu'il n'était pas en mesure de comparaître…
Moussa Dadis Camara a bel et bien parlé ce lundi 5 décembre au procès du massacre du stade de Conakry, mais lors d'une comparution express de sept minutes pour dire qu'il n'était pas en mesure de comparaître pour des raisons de santé. Le président du tribunal lui a donné une semaine.Le président du tribunal, Ibrahima Sory 2 Toumkara, a décidé de renvoyer l’affaire au lundi 12 décembre.
Alors que le magistrat demande à l’accusé s’il préfère s’asseoir ou rester debout pour parler, l’ex-chef d’État putschiste, évoque son état de santé : «Je ne suis pas au-dessus de la loi. Si vous m’obligez, j’essaierai d’être à votre disposition. Mais en toute sincérité, je ne me sens pas en état pour le moment. Je m’en remets à votre sagesse.
Ce n’est pas la première fois que Moussa Dadis Camara alerte sur son état de santé. C’est ce qu’a laissé entendre le président du tribunal lors de l’audience de ce matin. L’ancien chef de la junte et ses conseils avait déjà demandé un délai de trois semaines, un délai désormais épuisé, selon Ibrahima Sory 2 Toumkara.