Le ministère de l’Intérieur a rendu sa décision concernant le centre de rétention administrative (CRA) : il sera construit sur le site du Bioparc à Mérignac et comprendra 140 places. Les riverains de Pessac disent leur soulagement
L’annonce a été faite à l’issue d’une réunion organisée dans la matinée, en partie en visio, entre le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, la secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique Bérangère Couillard, le maire de Mérignac Alain Anziani, son homologue de Pessac Franck Raynal et les députés Éric Poulliat et Frédéric Zgainski.
Nouvel épisode dans la mobilisation d’un collectif contre le projet de centre de rétention administrative entre Pessac et Mérignac « Doté de 140 places, il permettra d’augmenter de 70 à 210 places les capacités de rétention dans la région Nouvelle-Aquitaine. Il offrira aussi des moyens nouveaux pour lutter contre l’immigration irrégulière et renforcer nos capacités d’éloignement, tout en allégeant les missions d’escorte pour les policiers et les gendarmes », indique le communiqué publié par le ministère de l’Intérieur.
Alain Anziani, maire de Mérignac et président de Bordeaux Métropole, a donc accepté que le CRA soit créé à Mérignac, sur le site dit du Bioparc, au niveau de la sortie 12 en extérieur de rocade. « Il s’agit d’une décision de bon sens. Il suffit de se rendre à Pessac pour le comprendre. Le site envisagé au départ est proche de nombreuses maisons.