Trois expos consacrent Frida Kahlo, Niki de Saint Phalle et Rosa Bonheur. Toutes des pionnières, aux blessures intimes, mais qui partagent une vitalité d’une force rare.
Trois expos consacrent Frida Kahlo, Niki de Saint Phalle et Rosa Bonheur. Toutes des pionnières, aux blessures intimes, mais qui partagent une vitalité d’une force rare.Au Palais Galliera, à Paris, jusqu’au 5 mars 2023.La peintre mexicaine illustre à merveille l’expression « peindre avec ses tripes ».
Plasticienne extraordinaire, l’artiste francoaméricaine est une femme et une artiste magistrale. Si l’on a tendance à la résumer à ses célèbres Nanas, qui exacerbent la féminité, Niki de Saint Phalle est aussi la première créatrice, dès 1978, à investir l’espace public, avec un projet d’envergure : son jardin des Tarots, en Italie, un immense parc de sculptures.On pourrait la qualifier d’écoféministe avant l’heure.
Merci à Annabelle Ténèze, commissaire de l’exposition, et à Caroline Deyns, auteure de Trencadis, Quidam.Au musée d’Orsay, à Paris, du 18 octobre 2022 au 15 janvier 2023.La Française mesure 1,50 mètre, mais peint des tableaux réalistes gigantesques, comme son, conservé au Metropolitan Museum of Art, à New York. Pour elle, il n’y a pas de limite dans les formats.