En 2021, un an après le déclenchement de la pandémie, un tiers des actifs résidant dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants envisageaient de lever l’ancre, selon un sondage Ifop. Les vastes métropoles sont-elles vraiment si peu attractives qu’il faudrait les laisser derrière soi ? Les avis de Barbara Métais-Chastanier et Jean-Christophe Bailly.
Certes, tous les urbains qui en rêvent ne déménageront pas, ou pas tout de suite.
Mais cela en dit long, tout de même, sur cette désaffection nouvelle qui frappe les localités les plus denses et, comme le résume l’Ifop,On le sait, les confinements ont tourneboulé les rats des villes, qui ont soudain pris conscience que, dénuées de terrasses, de boutiques et de cinémas, leurs métropoles n’étaient pas aussi amènes qu’ils le pensaient.