Le président s'est souvent montré techno mercredi soir, plus politique parfois, même si la puissance de son verbe s'émousse avec le temps.
La ficelle pour être un peu grosse se révèle efficace : on monte le volume, on durcit le ton et on cible ceux qui"sont du côté du désordre et du cynisme". Il n'a pas osé dire la chienlit à la télévision, n'est pas le général qui veut, mais la posture se veut alors gaullienne."Croyez-moi, je connais notre Constitution", dit Macron,"heureusement qu'il y a des instruments", il songe au 49.
Sauf que la figure présidentielle a mauvaise mine. Celle dessinée en 1958 autant que la sienne propre, d'ailleurs. Emmanuel Macron tente de relancer l'idée sinon d'une coalition, en tous cas d'"accords passés entre le gouvernement et des formations politiques" - ce n'est pas un hasard s'il a rapidement évoqué"la présidence du président Sarkozy" , lequel ex a longuement plaidé pour un rapprochement dans le.
Des paroles, et un silence : comme le 14 juillet 2020, lorsqu'il n'avait pas parlé de l'agression mortelle d'un chauffeur de bus à Biarritz, sujet le plus discuté à l'époque sur Facebook, il n'a pas évoqué, au moment où dissertait sur la violence de la société, le sort tragique de Lola.