Même inabouti, le coup de force d’Evgueni Prigojine marque un tournant qui a mis au jour les faiblesses du Kremlin.
, vient d’investir un quartier général de l‘armée russe à Rostov-sur-le-Don et s’entretient avec le vice-ministre de la Défense, Iounous-Bek Evkourov, et le chef adjoint des renseignements militaires, Vladimir Alekseïev. Ambiance tendue entre Prigojine le rebelle et ses deux"otages"."Je te parle bien, moi, alors pourquoi tu me manques de respect ?", lance l’ancien taulard à un Evkourov piteux.
."Poutine ne cesse de brandir la souveraineté nationale, mais il a dû quérir de l’aide à l’extérieur du pays, et en plus à un partenaire mineur, commente Andreï Soldatov, journaliste russe en exil. C’est sans précédent et très embarrassant."Les dégâts pour l’image du régime ne s’arrêtent pas là.
"Poutine est extrêmement nerveux lorsqu’il perd le contrôle d’une région, ajoute Andreï Soldatov, journaliste fin connaisseur des services de sécurité russes. La dernière fois, c’était en 2004, quand des rebelles tchétchènes ont envahi la République d’Ingouchie. La réponse de Poutine fut féroce.
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