L'entreprise Toopi Organics vient de recevoir le feu vert de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pour commercialiser son engrais.
"Notre produit désormais sur le marché n’est pas de l’urine pure", commente son fondateur Michael Roes. Pour mettre au point cet engrais, les chercheurs ont utilisé une méthode particulière en introduisant un micro-organisme dans les cuves collectées : la Lactobacillus paracasei. L'urine a un rôle nutritif dans toute l'étape de fermentation.
Toopi Organics a donc noué des partenariats avec des stations-service, des enceintes sportives, des festivals ou des établissements scolaires afin de récolter directement dans des urinoirs sans eau les liquides, avant d'ensuite y ajouter les micro-organismes. Et le fondateur de la start-up est ambitieux.