Avec « FÉMININ », Claire Touzard signe un roman qui veut ouvrir la discussion sur les médias, le féminisme et les paradoxes qui nous habitent tous et toutes.
, une plongée dans l’univers d’un journal féminin. À travers l’histoire de Frankie, une journaliste pleine d’ambition et d’idéaux, elle navigue à travers #MeToo et questionne la place du féminisme au sein des grandes rédactions. En filigrane, c’est aussi de domination masculine, de capitalisme et d’emprise dont FÉMININ parle. Une vraie claque.
Frankie, mon personnage principal, est féministe, mais elle va cependant tomber amoureuse du pire des prédateurs. Ce sont des choses qui arrivent, simplement parce que chacun de nous est un assemblage de choses complexes, nos décisions ne viennent pas de la théorie, mais d’un assemblage de choses. Les gens sont prétendument de gauche, font des sujets sur la déconstruction, mais en creux, dès qu’ils sont un peu gênés dans leurs intérêts, il n’y a plus personne.
Même si ceux qui ne sont pas du secteur l’accueillent très bien, les libraires le mettent dans leurs coups de cœur. Ce qui montre qu’il y a un contre-pouvoir qui ne passe pas par les médias traditionnels. Voir cela me donne de l’espoir, et c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles je cherche de plus en plus à être indépendante aujourd’hui, pour ne pas dépendre de qui que ce soit et avoir un rapport plus direct aux lecteurs et aux lectrices et au public.