Le pipeline sous-marin entre Barcelone et Marseille - le 'BarMar' - enterre définitivement le gazoduc qui avait donné lieu à des échanges musclés entre la France d'un côté, l'Allemagne et l'Espagne de l'autre.
Défendu mordicus par Madrid et Lisbonne, mais aussi par Berlin, qui y voit un moyen de réduire, le MidCat devait permettre à l'Espagne, qui dispose de 30% des capacités européennes de regazéification de gaz naturel liquéfié , d'exporter du gaz, venu par bateau des Etats-Unis ou du Qatar, vers le reste de l'Europe.
énergie du futur produite grâce aux énergies renouvelables, dont l'Espagne veut être l'un des champions. Ce projet a été abandonné en 2019 en raison de son impact environnemental et d'un intérêt économique alors jugé limité. Ce sont les Français qui ont fait bande à part ; les Espagnols, les Portugais et les Allemands étaient convaincus de l'utilité de ce gazoduc.
a salué"la résistance inégalée" d'Emmanuel Macron face à la"grande locomotive européenne" qu'est l'Allemagne. "Non à des tubes de gaz naturel de plus mais oui à des interconnexions vertes avec l'Espagne ", s'enthousiasme sur Twitter, le député européen Christophe Grudler.
La décision est difficile à comprendre et jugée hypocrite pour l'eurodéputé écologiste Marie Toussaint."Macron se faisait défenseur du climat en s'opposant au MidCat, mais vient d'accepter une nouvelle connexion gazière maritime", a-t-elle tweeté.