Certes, passer à l'heure d'été en permanence, ça fait rêver. Sauf qu'un tel changement n'est pas si anodin selon les chronobiologistes.
Certes, passer à l'heure d'été en permanence, ça fait rêver. Sauf qu'un tel changement n'est pas si anodin selon les chronobiologistes. Surtout en termes de répercussions sur le rythme circadien et les problèmes de sommeil, et donc de santé, qui peuvent en découler.Le passage à l'heure d'hiver se déroulera dans la nuit du samedi 29 octobre au dimanche 30 octobre 2022.
» Selon l’organisme, l’adaptation de l’organisme à ce décalage horaire imposé peut varier d’un individu à l’autre et peut durer de quelques jours pour les chronotypes matinaux , à plusieurs mois pour les chronotypes tardifs . Si selon la communauté médicale, les petits enfants et les personnes âgées ont plus de risque de ressentir des effets négatifs en lien avec un changement d’heure, c’est aussi le cas des adolescents, des travailleurs de nuit, et de tous ceux souffrant d’un trouble du sommeil et qui auront plus de difficultés pour s’adapter au nouvel horaire.
La suppression du changement d’heure saisonnier ayant été votée en 2019, les Etats membres de l’UE doivent désormais choisir quelle heure définitive adoptée. Alors qu’un plébiscite des Français par consultation citoyenne a donné l’avantage au maintien de l’heure d’été, la grande majorité de la communauté scientifique recommande que le choix se porte sur le maintien de l’heure d’hiver.
Il convient d’abord de rappeler que le passage à l’heure d’hiver est moins compliqué que le passage à l’heure d’été, où l’on « perd » une heure de sommeil. A noter d’ailleurs que les effets du passage à l’heure d’été seraient accentués par le manque général de sommeil de la population française, estimé entre 30 et 90 minutes par jour selon les études.