Le député Philippe Brun s’est rendu au ministère de l’Économie et des Finances pour examiner des documents sur le processus de renationalisation d’EDF engagé par l’exécutif. Le HuffPost l’a suivi.
Mais cette annonce laisse une partie de l’opposition sceptique, comme Philippe Brun, député PS. «HuffPost
. Membre de la commission des Finances, l’élu socialiste est rapporteur spécial sur les participations de l’État dans les entreprises et doit présenter un rapport le 10 novembre. Dans le cadre de son rapport, il dit avoir demandé accès à l’ensemble des documents nécessaires et reproche au gouvernement de le lui avoir refusé.Je ne fais pas de procès d’intention au gouvernement.
, » explique-t-il, devant le ministère de l’Économie et des Finances. Un tel contrôle lui est en effet permis par la loi, en tant que rapporteur spécial de l’Assemblée.Le député de l’Eure redoute que le gouvernement n’ait pas véritablement renoncé à un projet de restructuration en profondeur du groupe,, combattu par les syndicats et que l’exécutif a suspendu.
L’opération vise à racheter aux autres actionnaires les 16 % du capital que l’État ne détient pas, au prix de 12 euros par action. Elle intervient à un moment critique pour EDF, avec un montant record de 60 milliards d’euros de dette attendu à la fin de l’année. En cause, l’écroulement de sa production électrique, conséquence de l’indisponibilité d’une partie de son parc nucléaire, mais aussi l’application du bouclier tarifaire, qui protège les Français de hausses trop importantes du prix de l’énergie.Vous ne pouvez visionner ce contenu car vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers.