Le président béninois Patrice Talon a promulgué la loi modificative qui retire le droit de grève au port et à l’aéroport de Cotonou et aux pétroliers. Elle a été élargie à d’autres secteurs. Ce projet…
Le président béninois Patrice Talon a promulgué la loi modificative qui retire le droit de grève au port et à l’aéroport de Cotonou et aux pétroliers. Elle a été élargie à d’autres secteurs. Ce projet a vu le jour au lendemain de la grève des contrôleurs aériens qui a paralysé l’aéroport international de Cotonou fin septembre.
Cette loi modificative s’applique également aux salariés des entités ou organismes internationaux. Ces secteurs sont sensibles et doivent être mobilisés en permanence, justifie le gouvernement. Il est aussi mentionné que la grève de solidarité n’est pas autorisée. Toute violation est passible de révocation ou de licenciement. Elle est également punie par des peines d’emprisonnement allant de 3 à 24 mois et une amende qui va jusqu’à 5 millions de francs CFA, soit 7 500 euros environs. Le gouvernement exige, en cas de grève aux secteurs où l’arrêt de travail est encore possible, un service minimum.
Après le vote de la loi, un des leaders syndicaux avait dénoncé les sanctions qui l’accompagnent. Il avait exprimé son grand désarroi et qualifié la loi de «