La Première ministre a suivi, vendredi 28 octobre 2022, l'avis du Conseil supérieur de la magistrature qui blanchit l'ex-cheffe du Parquet national financier et son actuel numéro deux. La décision, qui revenait à la cheffe du gouvernement solde des poursuites entamées par le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti peu après son entrée au gouvernement.
Dans deux avis distincts rendus il y a dix jours, le Conseil supérieur de la magistrature avait estimé que l'ex-cheffe du Parquet national financier, Éliane Houlette, et son actuel numéro deux Patrice Amar n'avaientLa décision finale appartenait à la Première ministre, alors que ce double avis sonnait déjà comme un désaveu pour Éric Dupond-Moretti.
Ouverte sous la supervision d'Éliane Houlette et classée sans suite en 2019, cette enquête controversée était menée en marge de l'affaire de corruption diteTous trois ont été condamnés en première instance et seront rejugés en appel à la fin de l'année. Accusant Éric Dupond-Moretti d'avoir usé de ses fonctions ministérielles pour régler des comptes liés à son passé d'avocat, des syndicats de magistrats et l'association Anticor avaient porté plainte contre lui fin 2020, déclenchant l'ouverture d'une enquête qui a conduit à son renvoi devant la Cour de justice de la République pourLe ministre a formé un pourvoi contre cette décision inédite et...
Emmanuel Macron a, de son côté, pris sa défense en estimant que les poursuites qui le visent ne concernaient