Abayas, pénurie d'enseignants: l'année scolaire démarre lundi entre défis et défiance
1/3 PHOTO AFP / OLIVIER CHASSIGNOLE PHOTO AFP / Ludovic MARINLe ministre français de l'Éducation Gabriel Attal , regarde le président français Emmanuel Macron lors d'une visite au lycée professionnel de l'Argensol à Orange, dans le sud-est de la France, le 1er septembre 2023
Sans surprise, c'est cependant l'interdiction controversée de l'abaya, longue robe traditionnelle couvrant le corps portée par certaines élèves musulmanes, qui a dominé médiatiquement la rentrée. Dans le sillage du chef de l'Etat Emmanuel Macron qui a décidé de faire de l'école"son domaine réservé", le gouvernement, deux mois après les émeutes, souhaite incarner une ligne de fermeté en matière éducative. Sur la laïcité ou les savoirs fondamentaux sur lesquels Gabriel Attal veut"mettre le paquet".
Selon un sondage du syndicat SE-Unsa, mené auprès de 2.000 personnes, 68% des enseignants interrogés disent pourtant craindre pour la rentrée qu'il y ait un manque de personnels. Lundi, la Première ministre Elisabeth Borne et Gabriel Attal qui se rendront en Ille-et-Vilaine à l’école Amandine-Mallet à Saint-Germain-sur-Ille et au lycée général et technologique Simone-Veil de Liffré, aborderont le renforcement des fondamentaux en mathématiques et en lecture mais aussi le fameux pacte censé offrir"une meilleure reconnaissance de l'engagement des enseignants".
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